FAQ

1. Quelles est la différence entre une traduction assermentée, jurée et légalisée?

Une traduction assermentée (ou traduction jurée) est réalisée par un traducteur en possession d'un certificat d'université en connaissances juridiques pour traducteurs et interprètes jurés; ce dernier a prêté serment et est inscrit au Registre national du SPF Justice.

En apposant différents éléments (signature [lieu et date], nom, titre, numéro VTI, «Pour traduction conforme et ne varietur de la langue ... vers la langue...»)  sur la traduction, le traducteur  assermenté indique que la traduction est conforme à l'original, ce qui confère à celle-ci un caractère officiel.

Une traduction légalisée : Dans certains cas, le Ministère de la Justice ajoute un cachet et une signature à la traduction jurée, de manière à confirmer le caractère authentique de la signature du traducteur qui l'a effectuée. Cela confère à la traduction jurée une force juridique. Il vous sera aussi souvent réclamé une apostille de la part du Ministère des Affaires étrangères où vous devrez prendre personnellement rendez-vous pour faire apostiller vos documents.

2. Comment savoir si vous avez besoin d'une traduction légalisée?

Si vous souhaitez utiliser un document belge à l'étranger ou un document étranger en Belgique, je vous invite à visiter le site suivant, afin de savoir si une légalisation est nécessaire: https://diplomatie.belgium.be/fr/legalisation-de-documents/criteres-de-recherche-legalisation

3. Comment savoir si vous avez besoin d'une traduction assermentée?

  • Si on vous le demande explicitement ;

  • S'il s'agit d'un document officiel pour une instance publique belge/ étrangère ;

  • Si le document se trouve dans les documents concernés;
  • Si vous voulez être sûr que le texte a été transposé intégralement et fidèlement, et si vous souhaitez vous couvrir contre les erreurs éventuelles du traducteur.

3. Quels sont les deux types de traduction assermentée?

1. les traductions assermentées dans un contexte privé (par exemple pour les particuliers, entreprises et notaires, mais aussi pour les avocats dans la mesure où la mission ne s'inscrit pas dans un cadre judiciaire)
 
Les tarifs sont généralement plus élevé que pour une traduction libre, car le traducteur doit bien connaître la jurisprudence et doit parfois se faire aider par un juriste. Ce type de traduction demande également plus de travail de mise en pages du fait que les textes sources sont généralement livrés sur papier.

2. les traductions jurées dans un contexte judiciaire (par exemple pour les cours et tribunaux belges, mais aussi pour les services de police, avocats pro deo…)

Les tarifs sont fixes et sont établis par pouvoir judiciaire.